Résumé des épisodes précédents :
Pour ceux qui n’auraient pas lu la 1ère partie de notre blog … Reprenons l’essentiel. Après le continent du nouveau monde, des terres d’Afrique, c’est l’Océanie qui s’ouvre à Terra Group… En fait c’est : Christophe et Cathy , qui par coup de cœur et par envie se lancent dans l’aventure au pays d’oz : l’Australie, avec l’ouverture de Terra Australia.
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Le pays est immense, la tâche aussi …il nous faut explorer, connaître, découvrir tous les éléments, toutes ces pièces qui permettent la construction d’un voyage pour nos futurs clients voyageurs. Nous sommes des façonneurs, constructeurs, bâtisseurs… la matière première se saisit tous azimuts (hôtels, excursions, contacts, gens, paysages, flore, faune, sensations, ressentis, petites pépites…). Notre reconnaissance a commencé dès notre arrivée en avril 2014 … Nous sommes partis de Sydney avec notre camping car de 7 mètres par les routes du Sud…Nous étions arrivés à Melbourne.
Voici donc la suite de nos aventures …
Cap au Sud-Ouest !
Nous quittons Melbourne dites la Merveilleuse, pour partir sur les traces des pionniers, celles des Goldfields. Le centre du Victoria possédait des gisements aurifères de taille. On assistait à de véritables ruées vers l’or avec ses mythes et ses légendes. Bon, on entretient ici quelque peu la nostalgie, à Ballarat, vous pouvez avec sons et lumières, vous plongez dans l’ambiance des chercheurs d’or.
Puis notre cap s’oriente davantage au sud, la GOR (Great Ocean Road) nous attend. Cette route est à classer dans «les incontournables ».
Nous commençons par la « Mecque » des surfeurs. Rip Curl, Quicksilver, (je ne suis pas en train de faire de la pub pour des maillots) ces marques sont nées ici à Torquay, on y trouve aussi « Surfworld Museum ». Je me dis que ma peau manque un peu de mélanine, qu’un passage chez le coiffeur serait pas mal pour un ensoleillement capillaire… l’esprit surf n’est pas un mythe, il transpire à chaque coin de rue. Bon la route nous attend, et quelle route !
La Great Road Océan nous fait tourner la tête avec certes ses virages, mais c’est surtout ses panoramas. La route suit vraiment la côte : falaises, plages, forêts se succèdent. Elles se font belles pour ce défilé routier. Les villes, les cités balnéaires s’enchainent : Anglesea, Aireys, Lorne, Appollo bay.
La campagne a aussi son charme, nous sommes en même temps dans une réserve immense de 103 000 hectares : « Great Otway National Park ». Nos différentes étapes nous permettent de nous y attarder un peu, il y en a pour tous les goûts : cascades, sentiers de randonnées, lacs pour les pêcheurs, ou bien pour ceux qui souhaitent juste prendre de grands bols d’air.
La Great Ocean Road est surtout connue pour son site phare, les « 12 apôtres » à classer illico donc comme un incontournable. Alors oui l’endroit est touristique, (même à l’automne), oui vous risquez de croiser des touristes, mais OUI c’est à voir !
Le travail des vagues de l’océan et du temps ont de quoi faire pâlir nos plus illustres sculpteurs. Ces colosses de calcaire font les fiers le long des falaises. Christophe m’offre un vol en hélicoptère. Pas mal comme idée cadeau ! Le survol du site permet d’appréhender toute la grandeur du lieu, mais nous ne snobons pas la découverte par voie terrestre, les 2 approches nous permettent déjà d’en profiter 2 fois, et de plus la vision des géants diffère…
Avant de continuer la route le long de l’océan, nous faisons une incursion au nord pour connaître le parc des Grampians. Il s’agit de formations rocheuses en grès, en fait pas si hautes (1000 m), pour nous qui sommes habitués aux 5000 / 6000 m andins, mais the Grampians n’ont pas à rougir. Ils s’imposent au loin dans la plaine, et une fois que nous y sommes, ce parc a de quoi séduire les amoureux de la nature. Les Grampians sont aussi un des endroits les plus accessibles du Victoria pour découvrir l’art rupestre aborigènes. En effet, on y trouve de nombreux sites accessibles à pied.
Après ce passage au nord, nous roulons vers le sud toute ! Nous abordons la reconnaissance du SA (South Australia).
SOUTH AUSTRALIAN (SA)
Nous changeons de fuseau horaire (à cette période nous perdons ½ h), la côte change aussi de nom, nous sommes sur la « Limestone Coast », (au Sud Est donc de cet Etat).
La zone a de grandes étendues, des plaines, des lagunes, de grandes plages sauvages et des petits villages de pêcheurs. La région est connue aussi pour ses avens, ses caves, ses sites géologiques, nous nous retrouvons aux Naracoorte Caves classées au Patrimoine mondial de l’Unesco. Un best pour les férus de paléontologie. Mais nous les abordons d’un coté plus ludique : car avec un petit bout de près de 3ans, un site touristique se doit d’être à sa portée. Nous voici plongés dans la peau d’aventuriers à la recherche d’un trésor caché au centre de la terre…
Nous approchons d’Adélaïde mais nous ne souhaitons pas la découvrir immédiatement, la direction est prise pour la péninsule de Fleurieu pour atteindre ensuite Kangaroo Island.
Cette péninsule mérite une petite halte : Oliviers, lavande, citronniers, mimosas, vignes… Il y règne un parfum méridional. En fait en Australie, les immigrants ont emportés dans leurs valises leur savoir-faire. Les italiens, grecques, français ont apporté quelques secrets du bassin méditerranéen. L’Australie est un melting pot du vieux continent, de l’orient et de l’occident. Ainsi on peut y trouver des choses limite antinomiques : par exemple dans la Maclaren Vale, il y a des domaines viticoles qui produisent à la fois du shiraz, du pinot noir , du cabernet , du chardonnay et du Riesling ! En tout les cas la région se prête volontiers à une nouvelle pause gourmande.
C’est maintenant le ferry qui nous porte jusqu´à Kangaroo Island, on la nomme aussi la petite Galápagos…
L’île est immense, notre conseil si vous manquerez de temps, filer directement vers la réserve « the Flinders Chase » vous y trouverez une faune riche (otaries à fourrures, lions de mer, émus, wallabies … ) et des paysages grandioses dont le fameux Remarkable Rock véritable bloc de granit aux teintes rouges et aux formes d’art contemporain …
Puis, c’est Adélaïde et sa couronne qui nous attend. Apres Melbourne et Sydney, Adélaïde a du mal à rivaliser, il faut la voir comme une charmante ville de « province » avec ses musées, ses petits restaurants et son central Market, ses espaces verts idéaux face aux températures élevées de la région en été. Adélaïde est surtout le point de départ pour ses vallées dédiées aux vins entre la Barossa Valley, la Clare Valley , la Mc Laren Vale… il y a de quoi faire. Les vignes y ont élus domicile. Il y règne aussi un héritage germanique, de l’époque où des familles luthériennes avaient fuit les persécutions religieuses en Prusse. Juste un peu d’histoire pour expliquer que vous trouvez ici tous les ingrédients comme de la charcuterie pour accompagner un bon verre de vin…ah… L’hédonisme a du bon !
Nous prenons la direction du nord : changement de décor, nous filons vers les Flinders Ranges, la terre se colore davantage en rouge… les routes entre les villages s’étirent. Au loin « les Flinders » nous suivent… ou c’est plutôt nous qui suivons cette chaine de montagnes très anciennes, sacrées pour les Aborigènes. Les Flinders se prêtent à bien des activités : de la randonnée bien sûr, du VTT, des découvertes en 4X4, la visites de sites aborigènes, la base de Wilpena est excellente pour cela… Puis au nord des Flinders c’est l’Outback et ses déserts, un paradis pour les amateurs de grandes étendues à découvrir en 4X4.
Nous continuons notre festin kilométrique, nous sommes à Coober Pedy , rien que le nom sonne comme celui d’une ville de cowboy… en fait ce n’est pas loin pour l’ambiance… nous voici en zone désertique, mondialement connue comme la cité de l’Opale, c’est une ville minière, les gens vivent dans des maisons troglodytes, on y creuse encore… Coober Pedy est singulière par ses habitations, ses églises souterraines, et pour les « Breakaways » qui ont servis de décor naturel des films Mad max ou bien dans un autre style pour « Priscilla Folles du désert »… à vos cassettes VHS toute !
NORTHEN TERRITORY (NT)
Notre route dans l’Outback, nous conduit vers les sites hautement symboliques du centre rouge. Nous entamons sa découverte à une période idéale et le désert est en pleine floraison ! Un désert en fleur ! Cela arrive une fois l’an ici et encore…! Pas mal comme timing, l’hiver a du bon pour explorer le centre rouge, les températures sont printanières en journée (mais la petite laine s’impose le soir).
2 monuments incontournables nous attendent : Uluru et Kata Tjuta.
Il est vrai que comme tout endroit mythique, vous risquez d’y croiser du monde… mais Ayers Rock vaut la peine.
Nouveau conseil si vous êtes juste en temps : commencez par Kata Tjuta (qui signifie « beaucoup de Têtes » qui regroupe d’énormes blocs de rochers arrondis) qui est moins connu qu’Ayers Rock, découvrez la « Valley of Winds », puis filez pour le coucher de soleil sur Uluru qui offre un dégradé de rouge flamboyant avant de s’endormir dans le noir. Pour ceux que cela intéresse je peux aussi vous conter les contes et légendes des lieux…
Avant de rejoindre Alice Springs, nous passons par Kings Canyon dans le Watarrka Park. En chemin nous croisons des dingos, des aigles… en soirée nous assistons à un concert de country au fin fond du désert ! Il faut dire que le groupe se limite à une seule personne, chantant de la country blues avec une bière à la main… il s’agit presque qu’un remake de : Crazy Heart avec Jeff Bridge. (Pour ceux qui on vu le film, sinon re à vos cassettes toute !)
Mais le chanteur était sympathique, nous lui avons acheté son CD. Seul problème, notre lecteur du camping car nous l’a avalé et ne nous l’a jamais rendu…gloups !
Au petit matin nous entamons une randonnée de 4h en 3h…avec Estéban (2 ans et demi) svp.., nous réalisons la Kings Canyon Rim Walk… Les vues sont spectaculaires, impressionnantes, grandioses en usant ainsi de ces superlatifs j’espère avoir fait passé mon coup de cœur pour cet endroit… à faire !
C’est maintenant Alice Springs qui nous attend, il s’agit de la principale ville du centre rouge, cette station télégraphique a grandi avec le temps, elle est aujourd’hui un point névralgique pour l’ensemble du territoire. Vous y croiserez de nombreux Aborigènes, même si l’on sent que les australiens tentent de « réparer » leurs dégâts colonialistes, il reste de quoi faire vis à vis de leur réintégration (il ne faut pas oublier qu’ils sont le premier peuple de ce pays). L’art aborigène apporte une première réponse, il s’agit d’un bon véhicule pour leur reconnaissance. Nous investissons dans 2 toiles pour notre futur pied à terre. Attention sélectionnez bien vos galeries, il faut qu’elles portent le logo « rouge et noir » (nous avons les adresses) si vous voulez que les communautés profitent de vos achats.
Avant de monter au nord directement, nous allons vers les Ranges Mac Donnels. On y trouve de nombreux points de vue, points d’eaux, des gorges comme celle ci :
C’est une longue traversée du désert que nous entamons au départ Alice Springs avec une halte à Tennant Creek, je dis bien une halte, car comment dire il n’y pas grand chose à voir et à y faire…sauf que nous participons à une soirée dédiée à la vie dans le bush, avec un vieux bushman conteur de son état. Il nous dévoile quelques secrets de survie dans le désert, nous sommes conviés à un barbecue de larves, un apéro de graines , et quelques secrets de beauté…bien gardés. Riches de cet enseignement nous reprenons la route du lendemain, SAUF que Tennant Creek nous retient …notre boite automatique nous lâche, nous voici bloqué ici dans cette ville au milieu de nulle part enfin si au milieu du désert ! Ouf nous avons de quoi tenir, sans forcément appliquer les conseils de notre ami de la veille et de sa soirée prémonitoire !
Nous repartons 3 jours plus tard avec un nouveau véhicule, le précédent ayant rendu l’âme, place maintenant au territoire du nord. Les paysages changent (nous avons passé le tropique du capricorne), impression de savane à la place du désert, place aux oasis avec des sources chaudes : de Mataranka et de Katherine.
Les terres du Nord sont tropicales, les crocodiles sont facilement visibles dans les rivières, autant dire qu’il faut bien choisir les endroits où piquer une tête. Pour découvrir les gorges de Nitmiluk nous choisissons l’option croisière qui est toujours idéale pour ce type de paysage. En ce qui concerne les cascades le mieux c’est la marche, à Edith Falls cela vaut la peine de faire quelques foulées pour profiter des bassins supérieurs.
Place au fameux parc national de Kakadu, nous sommes vraiment dans le « Top End », ce parc est singulier : il regroupe différentes approches. On peut aborder le « kakadu » par le biais de sa faune, de son aspect culturel, son esprit d’aventure, ses empreintes aborigènes, son art rupestre, ses vastes étendues, ses paysages changeants au fil des saisons, et pourquoi pas profiter de tout cela ?
De notre coté nous faisons une croisière sur la Yellow river, puis des randonnées qui nous mènent à des galeries d’art en plein air avec des tableaux vieux de + de 25 000 ans ! Des paysages surprenants et grandioses, la culture aborigène prend ici toute son essence. La faune y est riche, tout un écosystème est en place. Nouveau coup de cœur : le site d’Ubir avec ses peintures rupestres avec le « Narbdab » qui est un point de vue sur la plaine avec au loin la terre d’Arnhem et son territoire immense, encore mystérieux… le rendez est pris pour une future aventure.
Nous passons d’un parc à un autre, c’est celui de Litchfield que nous découvrons, celui ci est propice à la détente …il y a des piscines naturelles et des cascades à tout va. Nos préférées se méritent à nouveau après un peu de marche, mais nager dans ces bassins surélevés rien que pour nous cela vaut le coup ! Le parc est connu aussi pour ces termitières géantes …
Dernière étape de cette première partie de “reco”, nous sommes à Darwin, l’ambiance est celle d’une ville tropicale avec une réelle décontraction… nous retiendrons ce petit concert électro Drum /didgeridoo toujours surprenant au marché de Mindil beach, les restos de la marina ont du bon aussi. La fin de notre première partie de reconnaissance se termine au Top End, bien vu pour une fin…
Notre arrivée sur ce pays-continent est déjà loin, et il nous reste pourtant encore bien des sites à découvrir, des paysages, des villes, la faune, la flore, les habitudes de vie, de véritables expériences, d’échanges, de coups de cœur. Si je vous dis qu’en ces quelques paragraphes, j’ai résumé, synthétisé, condensé notre reconnaissance terrain ! Je vous donne rendez pour la deuxième partie, puis la troisième et enfin la quatrième partie, une épopée je vous dis !
NB : Depuis la fin de cette seconde partie, nous sommes revenus sur la nouvelle Galle, et je vous annonce l’ouverture des bureaux Terra Australia, sur la « Central Coast ». (On vous racontera cela la fois prochaine !)
Et dernière info, au moment où vous lirez ces lignes, nous serons du coté de la grande barrière de corail !
Contactez Cathy pour plus d’infos sur ces étapes australiennes.