Itinéraire découverte de Johannesburg à Durban
A peine arrivée chez Terra South Africa et déjà en reco (et bien, elle perd pas de temps celle-là !!).
C’est donc mon premier récit de reco et j’ai vraiment tout tenté pour avoir le meilleur récit : tomber en panne d’essence, crever, s’ensabler, se faire attaquer par un éléphant… Rien de tout cela ne s’est produit, parfois j’y étais presque…mais non !
Pour autant, j’ai vécu de grands moments inoubliables, alors c’est parti pour 18 jours et plus de 3 300 km avec ma Hyundai i20 à travers 5 régions d’Afrique du Sud et le Swaziland !
Départ de Johannesburg
L’aventure commence à Johannesburg dans la région du Gauteng, après avoir récupéré ma voiture à l’aéroport, je découvre ce que signifie réellement le mot « embouteillage » : vendredi, 13h, à l’arrêt sur la M1 (4 voies) qui traverse Johannesburg pendant 2h ; la cause ? un énorme carambolage.
Durant ces 2 jours à Johannesburg, je cours partout car je suis en retard à toutes mes visites d’hôtels à cause des embouteillages. J’apprends en même temps à me servir du nouveau GPS qui m’aidera beaucoup à certains moments mais qui, parfois, me perdra complètement. Par exemple, lorsque je cherche le départ de mon tour de vélo à Soweto et que le GPS m’amène au fin fond du township par des routes qui n’existent plus (ou pas encore) ou lorsqu’il me fait passer aux abords du stade où chante le soir même les One Direction, je me retrouve dans des files d’attente pour accéder aux parkings de l’événement…
Je quitte la vie frénétique de Johannesburg pour me diriger vers la région du North West et plus précisément le magnifique parc du Pilanesberg.
C’est ici, accompagnée de mon ranger et d’une super famille d’Américains, que je vois mon premier Big Five : deux rhinocéros blancs. C’est impressionnant, ces animaux semblent arriver tout droit de la préhistoire. Nous les laissons venir vers nous, ils sont à moins d’un mètre des roues du 4×4. Ils mangent tranquillement sans se soucier de notre présence. Puis mon second Big Five, au détour d’un virage nous tombons nez à nez (ou nez à trompe plutôt) avec un éléphant. Il nous fait sentir qu’il n’est pas ravi de nous voir mais il continue son chemin.
Vers de Limpopo
Je reprends la route et me dirige vers la région du Limpopo et son splendide massif du Waterberg.
Pour atteindre mon lodge qui se situe dans la réserve privée Welgevonden, j’emprunte une piste avec pas mal de sable, je manque par 2 fois de m’ensabler, j’arrive à la porte de la réserve où on me demande de me garer. On vient donc me chercher et nous grimpons tout en haut d’une montagne par une route très accidentée car l’établissement est perché au sommet d’une falaise, se confondant dans la nature. Les 8 chalets ont chacun leur piscine privée et offrent une vue à couper le souffle.
Les safaris dans la réserve sont tout aussi époustouflants. Nous nous approchons d’un troupeau où au centre se trouve un petit éléphanteau de quelques semaines. Ils nous font rapidement savoir qu’ils sont agacés par notre présence et l’un d’entre eux se met à nous charger. Heureusement, notre ranger expérimenté, lui montre par des ordres secs et bruyants, qui est le plus fort et l’éléphant se met à reculer subitement.
La réserve de Mabula et blyde river canyon
Après toutes ces émotions, je parcours quelques kilomètres pour rejoindre la réserve de Mabula où nous observerons la rencontre de trois lions et de deux rhinocéros. Le lion a beau être le roi de la savane, il a eu peur des rhinocéros.
Ces trois jours de safaris ont été intenses, je fais 6h de route pour trouver une région beaucoup plus feuillue et verte : le Mpumalanga. Une des régions les plus touristiques d’Afrique du Sud car elle abrite le fameux Blyde River Canyon et le sud du Parc Kruger. Je consacre une journée à la découverte du Blyde River Canyon, troisième plus grand canyon au monde. Les points de vue sur le canyon et les chutes d’eau y sont les principales attractions.
Après une journée au cœur de la nature, je retrouve la faune sauvage dans la réserve privée de Klaserie. Pour accéder au camp dans lequel je dors ce soir, j’ai 15 km de piste et je suis en retard pour le safari de l’après-midi. Alors je roule à 80km/h sur la piste, les grosses bosses n’étant pas signalées, j’en prends une à toute vitesse ce qui déboite même la plage arrière de mon coffre, j’ai bien cru que j’avais crevé mes deux pneus avant.
J’arrive à l’heure au camp et avec mes quatre pneus gonflés, c’est un miracle ! Heureusement que je suis arrivée à temps car le safari à venir a été magique. Nous trouvons sur le bord de la piste quatre jeunes lions en chasse d’un gnou qui rode dans les parages. Sans que nous le voulions, les lions s’approchent vraiment très près du véhicule, j’ai un lion à 1m de moi, je ne suis pas fière, et s’il se dit que ce repas est bien plus facile à attraper que le gnou ? Mais non, ils préfèrent avancer tel des chats vers le gnou que nous ne pouvons pas voir à cause des broussailles.
Je termine mon séjour dans le Mpumalanga par une journée au cœur du célèbre parc Kruger. L’expérience est différente car je vois les animaux à bord de ma propre voiture, mais sans radio, j’ai dû passer à côté de beaucoup d’animaux et notamment le léopard, que je n’ai toujours pas vu d’ailleurs.
Ma route se poursuit au royaume du Swaziland où, déjà au passage de frontière, les propositions de mariage ne manquent pas, même le douanier veut m’accompagner jusqu’à ma destination de peur que je me perde, je lui ai pourtant dit que j’avais un GPS…
Les paysages changent radicalement, nous ne sommes plus dans le même pays, c’est évident, c’est bien plus montagneux. Je passe la soirée dans un hôtel au milieu des bois, assise au coin du feu car les températures ont bien chuté avec l’altitude.
Après quelques visites d’hôtels, ma deuxième journée au Swaziland est dédiée à la découverte de la culture et des traditions swazies. Malheureusement la pluie s’est invitée et je suis rapidement allée m’abriter sous ma beehive (hutte traditionnelle swazie) où je dors ce soir au cœur de la vallée Ezulwini.
e quitte le Swaziland très concentrée sur la route car ici vaches, chèvres et voitures empruntent les mêmes voies de circulation, et je repasse la frontière avec l’Afrique du Sud pour rentrer dans la région du KwaZulu-Natal.
Mon lodge se situe à 5min du parc Hluhluwe-iMfolosi. Allez, cette fois-ci, le léopard, il est pour moi ! Mais voilà…je suis déjà bien avancée dans le parc lorsque je m’aperçois que je n’ai plus d’essence et que le voyant s’est allumé. Je suis persuadée que je ne trouverai pas de station essence à temps alors j’éteins la clim, je me mets au point mort dès que je peux, je prends de l’élan dans les descentes pour ne pas avoir à trop accélérer dans les montées. Mon tableau de bord affiche une capacité de 40km encore avant d’être à sec…
Le prochain camp où je peux trouver une station essence dans le parc est à 19km, ça peut passer si ça ne monte pas trop. J’arrive à la station essence, je transpire à grosse gouttes (puisque j’ai coupé la clim depuis 2h environ) mais je suis rassurée. Le prix/litre est bien plus élevé que partout ailleurs mais ce n’est pas grave, je m’étais déjà imaginée en train de pousser la voiture aidée par des babouins. Une fois le plein d’essence fait, je reprends ma recherche d’animaux et trouve un troupeau de buffles complètement désorientés dévalant la pente. Le spectacle est fascinant.
Je laisse le parc derrière moi et me rends à mon avant-dernière étape : St Lucia, petite ville sur la côte de l’océan indien, située à l’embouchure de l’estuaire du même nom. L’endroit est surtout connu pour son parc humide iSimangaliso. Les croisières sur l’estuaire permettent d’approcher de près les crocodiles et les hippopotames et lorsque ces derniers se mettent à bailler, le spectacle est grandiose.
Durban, retour à la ville
Je passe la journée du lendemain dans le parc iSimangaliso et non seulement vous faites des safaris mais en plus la récompense au bout est l’immense plage de Cape Vidal, idéale pour faire sa pause déjeuner en famille.
Mon voyage touche à sa fin, je reprends la route une dernière fois pour Durban, je retrouve une grande ville, ce qui m’effraye un peu d’ailleurs, surtout après avoir passé 17 jours entourée d’animaux et de grandes étendues. Mais la météo et les températures sont au rendez-vous et les gens sont souriants.
Visite de Durban puis retour au Cap
Je fais une visite rapide de la ville, le stade Moses-Mabhida, le marché indien et je pars prendre l’avion qui me ramènera au Cap.
Je n’aurai donc pas vu de léopard mais j’aurai fait un super voyage, vu différents endroits et je reviens avec des souvenirs de vie sauvage plein la tête, I love South Africa !
Contactez Laurène pour plus d’infos sur ce séjour.
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Pour aller plus loin :
Récit et photos de Laurène Dubreuil, conceptrice voyages chez Terra South Africa. |
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