Vidéos, photos et texte de Luiza, conceptrice voyages chez Terra Brazil. |
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Quiconque pense « Brésil » y associe naturellement la musique, le soleil, la plage, les couleurs tropicales et la joie de vivre. Et si l’on devait désigner une région porte-drapeau pour représenter et illustrer au mieux cette image du Brésil, la Bahia serait sans aucun doute parmi les favorites. Et sa capitale Salvador, coeur de la culture afro-brésilienne, y serait exposée en tête d’affiche, de par son effervescence culturelle mettant en valeur son riche héritage métissé.
Le tourisme a rapidement repéré le potentiel de la région, qui n’a nécessité que d’un faible effort de commercialisation.
Chez Terra Brazil, présent depuis plus de 15 ans sur le marché, nous avons par de nombreuses occasions arpenté les rues de Salvador et ses environs, du Nord au Sud, d’Est en Ouest… Aujourd’hui, on retrouve sur notre site Internet – tout comme la majorité des sites des agences réceptives et tours opérateurs – les principales cartes postales représentatives de la région :
- Les rues et les façades colorées du quartier historique du Pelourinho…
- Les Bahianas en habit traditionnel sillonnant les rues du centre…
- L’agitation et les plages de la ville basse de Salvador…
- Les longues plages paradisiaques de la Côte de Coco et des îles de Morro de São Paulo et Boipeba…
- Les vestiges de l’époque coloniale du Reconcavo Bahianais…
- Les paysages enchanteurs de la Chapada Diamantina…
- Les saveurs de la gastronomie bahianaise…
Nous croyions avoir tout vu, tout goûté, tout vécu, mais la région est pleine de ressources et nous réserve à chaque visite bien des surprises.
Pour cet énième voyage de repérage, nous avons souhaité y apporter un ton différent. Les paysages naturels, on les connait. Les sites historiques, aussi. L’objectif était donc de découvrir la réelle beauté de Bahia : partir à la rencontre de la population bahianaise, partager un instant de leur quotidien et s’imprégner un peu plus de cette richesse multiculturelle.
Car comme le disait le célèbre écrivain bahianais Jorge Amado : « Ici se rencontrèrent les hommes blancs, les indiens et les hommes noirs. Ici ils se mélangèrent. Ils ne restèrent pas séparés, chacun apportant sa contribution culturelle. Ici ils vinrent, fondèrent leurs sangs et leurs cultures”.
Je suis donc partie à la source, découvrir le vrai Salvador au-delà de certains clichés touristiques, frapper aux portes des maisons coloniales du centre, des habitations périphériques, des associations et des modestes maisons des quartiers plus défavorisés.
C’est ainsi que nous avons été accueillis par Maria Adair et sa fille Moema, dans le quartier de Barra pour apprendre à cuisiner la traditionnelle moqueca et découvrir un peu plus les saveurs bahianaises. La cuisine est une affaire de famille ; Moema assure la leçon culinaire du jour et tout le monde met la main à la pâte. Nous découvrons également l’univers artistique de Maria qui nous ouvre les portes de son atelier et partage sa passion : une véritable galerie d’art dans sa propre maison !
Après le repas, nous partons direction le quartier Saramandaia accompagnés par le professeur Marcos. Nous allons à la rencontre du Groupe Culturel Arte Consciente. Marcos nous présente sa troupe et les activités pratiquées par le groupe : le cirque, la danse et la boxe sont aujourd’hui au programme.
Prochaine escale : le quartier de Curuzu et le siège d’un des plus anciens “blocos” de Carnaval Afro de Salvador (depuis 1974), du nom de Ilê Aiyê. Malgré les vacances scolaires, Macalé – figure emblématique du bloco – nous reçoit et nous fait visiter avec fierté l’école et le projet social Mãe Hilda qui accueille les enfants en difficulté du quartier.
On profite au maximum de la journée ! En soirée, nous sommes invités à participer en tant que spectateurs à une cérémonie de la religion Candomblé (dérivé de l’Animisme africain où sont vénérés les Orixás). Nous sommes conviés en tout respect et toute discrétion dans l’intimité du Terreiro (lieu de culte). Pas de photos, ni vidéos, seuls des souvenirs inoubliables à raconter.
Le lendemain, je rejoins Alberto, guide originaire de l’île d’Itaparica. Nous nous aventurons en bateau sur les eaux de la Bahia de Todos os Santos pour explorer un bout de l’île.
Nous nous rendons dans la communauté quilombola du Tereré accompagnés par Reytel. Reytel est responsable de l’association du Quilombo et œuvre avec les enfants pour la revalorisation de la culture afro-brésilienne à travers l’histoire du peuple et de la Capoeira, mais aussi de la production locale, telle que l’huile de dendê et la farine de manioc.
Nous quittons la communauté et rejoignons le quartier de Mocambo et l’association de femmes collectrices de fruits de mer. Accompagnés par Ingrid, nous partageons le quotidien de ces femmes et enfants dans la mangrove : une véritable expérience riche en émotions !
Après avoir consacré une journée complète à l’île d’Itaparica, un voilier nous attend pour nous ramener sur le continent. Nous profitons d’un magnifique coucher de soleil depuis la Baie de Tous les Saints, un moment privilégié.
De retour à Salvador, l’expérience continue. Dans les rues du centre historique du Pelourinho, mon guide local n’hésite pas à pousser les petites portes des maisons coloniales pour vivre une expérience de capoeira ou de percussion avec les habitants et associations locales.
Mon baluchon plein d’histoires et d’anecdotes récoltées ici et là lors de nos rencontres dans les quartiers de Salvador, je m’octroie un petit plaisir en fin de séjour, direction les plages et leurs immenses cocotiers au nord de Salvador sur la Côte de Coco, parmi lesquelles Barra De Jacuípe, Guarajuba, Praia do Forte et Imbassai.
Contactez Luiza pour en savoir plus sur son séjour et consultez le circuit spécial Salvador au Brésil !