Récit de voyage de la team Terra Brazil, par Agathe Guy, gérante, et Nivea Atallah, conseillère voyage.

A notre tour, en cette fin d’année, de boucler les valises pour nous évader de notre vie Carioca si tranquille. Direction Bahia et plus particulièrement la côte de Coco.

Aprés avoir parcouru une cinquantaine de kilomètres et sa succession de plages aux noms célèbres – Arembepe, Imbassai – nous arrivons à Praia do Forte, sa vedette.

Petit village de pêcheur qui, contrairement à ses voisins, a privilégié un aménagement plûtot bien réussi pour accueillir de nombreux visiteurs, Praia do Forte est également reconnu pour accueillir le projet Tamar – centre d’étude et de protection des tortues dont la région regorge.

Ne vous attendez pas à lire ici nos exploits de trek sur des sommets enneigés ou nos balades marines en compagnie de requins – nous devions rester fidéles au côté mélo et tranquille de la région et ne surtout pas trop en faire…

Caipirinha de Caju (fruit de la noix de Cajou), Caipirinha de Maracujá (Fruit de la passion), Caipirinha de Acerola (Cerise des Antilles trés riche en vitamine C) – le choix fut difficile donc nous les avons toutes goûtées.

Nous partageons donc volontiers la recette de la Caipirinha, c’est cadeau.
Allez, trêve de plaisanterie.

L’esprit de curiosité propre à notre métier a bien évidemment repris le dessus: Nivéa, Luc et Luiza sont partis à la découverte de Mangue Seco, situé à une centaine de kilometres de Praia do forte. Nivea nous en a ramené son histoire et quelques jolies photos.

Mangue Seco, la terre de Tieta do Agreste – récit de Nivéa

L’endroit : Mangue Seco, un petit village de pêcheurs perdu entre immenses dunes de sable blanc et cocotiers, au nord de Bahia.
La femme : Tieta do Agreste, célèbre personnage de Jorge Amado, un des plus grands auteurs brésiliens.
L’histoire: on raconte que la chevrière Tieta, adolescente, fut rejetée par son père pour avoir perdu sa virginité. Une vingtaine d’années plus tard, riche, la fille prodigue revient dans sa ville: Mangue Seco.

Depuis 1977, année de publication du livre, l’histoire pleine de sensualité et de critique sociale a été adaptée pour le cinéma et la télévision.

Mangue Seco est alors devenue une destination touristique. Les choses n’ont pas l’air d’avoir changé. Nous sommes encore dans un tout petit village de 300 habitants avec ses 45 km de plage déserte coincée entre les dunes qui se déplacent sous l’effet du vent.

Consultez notre circuit spécial Mangue Seco.

Salvador de Bahia, récit d’Agathe.
De mon côté, j’avais la lourde tâche de faire découvrir à Fabiana et sa petite fille Victoria, cette fantastique ville regorgeante de sensualité : Salvador de Bahia.
Nous avons naturellement commencé par l’église de Bonfim, centre religieux très important pour les bahanais et symbole du syncrétisme de Bahia.

Touristiquement parlant, elle est surtout très connue pour un rituel particulier: impossible d’arriver à Bahia sans se voir offrir uma fita do Bonfim, petite bande de tissu coloré que chaque visiteur prendra le soin d’attacher sur la grille de cette église ou ailleurs en réalisant un ou plusieurs voeux…

Puis route vers le Pelourinho, nous laissons la voiture volontairement du côté de la cidade Baixa (Ville basse) pour emprunter l’ascenseur Lacerda, symbole de la ville, reliant la ville haute à la ville basse.

La ville haute est surtout connue pour son centre historique ou le Pelourinho. Ce dédale de rues pavées aux façades colorées nous fait déambuler au milieu des églises baroques (église são Francisco), musées (Musée de Jorge Amado), boutiques et restaurants aux saveurs dégagées par les odeurs d’Acarajé, une agréable promenade au rythme des danseurs de Capoeira.

Le temps de se perdre dans ce tourbillon de sensations et il est déjà l’heure de partir. Sur le chemin du retour, je regrette de ne pouvoir assister aux démonstrations de Batucada prenant place à l’improviste, dans ces petites ruelles colorées. Le groupe le plus célébre reste sans conteste la formation Olodum.

 

Notre dernier jour sera accompagné de pluies torrentielles et nous devons reprendre la route au milieu d’un chaos de voitures. Le vote est unanime: la conduite bahanaise est surprenante…

Il s’agissait là d’une petite mise en bouche timide, l’année 2014 promet pour Terra Brazil de beaux voyages et de belles explorations. Nous allons faire parler de nous: dans la famille ascension je demande le Mont Roraima

Pour plus d’informations, consultez notre page dédiée à la région Bahia : http://www.tourisme-bresil.com/regions/bahia-et-salvador/special-bahia.html

Contactez Nivea de Terra Brazil pour plus d’informations:
contact@terra-brazil.com