La Colombie revisitée à travers les aventures de Tintin !
Récit de reco réalisé par Laura, conceptrice voyages chez Terra Colombia.
Bon, on m’a demandé un fil conducteur pour accrocher le lecteur (il paraît que ça fonctionne) mais comme je n’étais pas inspirée, j’ai choisi Tintin. (Tintin / voyage – voyage / Tintin). Vous ne voyez pas ? … et bien c’est pareil.
Les 7 Boules de Cristal (ou les 7 Merveilles de Colombie)
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Lorsque l’on dit que la Colombie regroupe tous les paysages d’Amérique latine, ce n’est pas exagéré. En Colombie on a: |
Dupond et Dupont (cerveau en ébullition … vous l’avez celle-là?)
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En plus d’avoir tous les paysages, on en a aussi certains qui ne se trouvent nulle part ailleurs dans le monde. Si, si, vous avez bien lu ! En Colombie, il y a une rivière appelée Caño Cristales ou la rivière aux cinq couleurs dans le département du Meta, mais aussi un mini Caño Cristales dans le Santander. On peut y voir des algues donnant des couleurs rouges, roses, jaunes, vertes à la rivière. Dans le mini Caño Cristales, on peut y observer les mêmes couleurs mais aussi des jacuzzis naturels tout le long de la rivière. |
Tintin au Tibet (je vois venir les esprits critiques m’interdisant la comparaison)
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Nous voilà donc partis pour le mini Caño Cristales : Las Gachas. Il se situe sur la route entre Villa de Leyva et Barichara, près du village de Guadalupe. Pour y arriver nous partons de Barichara. Il faut savoir que les routes en Colombie sont un peu particulières : on est à 90 km de Las Gachas mais on va mettre plus de 3 heures pour y arriver. Les responsables? D’abord ces satanées montagnes présentes presque partout. On passe donc notre temps à basculer d’un versant à l’autre. Ensuite, les camions, notamment ceux des bières Aguila, qui roulent à 10 km/heure. Eh oui, on n’a pas de train en Colombie (eh non, on n’est pas dans le Temple du Soleil, le Pérou peut bien faire le fier cette fois). Bon, en fait, je me plains mais ce sont aussi nos montagnes qui font de ce pays un des plus beaux pays d’Amérique du Sud ! |
On a marché sur la lune (ou sur l’eau, c’est pareil)
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Bref, après environ 20 minutes de marche “bucolique”, nous arrivons à la rivière. Première opération : retirer ses chaussures et rester en chaussettes sous peine de se retrouver les fesses par terre. C’est parti pour une remontée de rivière…non, non, rien de bien sportif (sinon mes collègues ne m’y auraient jamais envoyée). On marche dans 10 centimètres d’eau vers l’amont pour découvrir les différents jacuzzis et admirer l’incroyable couleur rouge de l’eau. Sur cette partie, c’est la roche qui lui donne cette couleur et non les algues. On en profite pour faire plusieurs activités. On peut se baigner dans les jacuzzis et pour cela il y a différentes façons de se jeter à l’eau : on peut y rentrer délicatement, telle une sirène. |
Bon, ce n’est pas donné à tout le monde. On peut choisir l’option « j’arrose tout le monde », en sautant ou encore on peut se jeter sur le ventre et se laisser glisser jusqu’à son trou.
J’avoue passer mon tour sur ce mode d’entrée, ma glissade n’étant pas optimale. Bref, même les plus grands retrouveront une âme d’enfant car le lieu est bien trop magique pour résister.
Après une dernière baignade, nous repartons en direction de Guadalupe puis Barichara.
Coke en Stock (ou moi à 4h du matin, comme perdue dans l’océan)
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Là, je vais faire une grosse incohérence temporelle mais ne m’en voulez pas, vous ne voulez certainement pas lire les détails des transports empruntés pour rejoindre Bogota. |
On est donc à Bogota, il est 4h du matin et si vous avez vu notre vidéo du séminaire à Lima, vous connaissez mon humeur du matin. Mon chauffeur arrive et nous voilà partis à passer les montagnes encore une fois. La fatigue m’oblige à fermer les yeux ; je ne verrai donc pas les paysages magnifiques entre montagnes et cascades. Mais vous pouvez reprendre votre souffle : oui, je sais, vous étiez à l’instant comme devant un film d’horreur où vous avez envie de crier à la fille “mais regarde, REGARDE !” (cf « Psychose » pour les non cinéphiles).Tout va bien, je vais admirer ces paysages au retour. Mince, j’ai enlevé tout suspense ! |
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Vol 714 pour Sydney
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Bon, avançons. J’arrive à l’aéroport de Villavicencio pour prendre une avionnette pour la Macarena. Avant d’avoir le plaisir ou l’effroi de monter dans cette avionnette (chacun son choix, chacun sa route, chacun son chemin, pardon je dérive, je dérive, bateau, bateau, Coke en Stock – allez, j’arrête), on passe voir les policiers afin d’avoir l’autorisation de poser nos pieds à la Macarena. Il faut savoir que Caño Cristales est un lieu protégé et donc contrôlé. Seul un certain nombre de personnes est autorisé chaque jour et le lieu est ouvert uniquement de juin à novembre. |
Mais revenons à Villavicencio, c’est là où le voyage commence vraiment. On embarque donc dans une avionnette de deux à six places afin de parcourir les derniers kilomètres, quasiment impossible par voie terrestre. Le paysage est magnifique et, cerise sur le gâteau à notre arrivée, le pilote m’interpelle pour me montrer Caño Cristales. Première impression, vu du ciel : incroyable ! |
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On espère quand même ne pas finir comme dans Tintin au Tibet.
Le temple du soleil (Pas de soleil, pas de reflet … pas de reflet, pas de couleurs, pas de couleurs … pas de couleurs)
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A notre arrivée, on commence par une présentation du site avec quelques recommandations importantes comme le fait de ne mettre aucun produit chimique, tels qu’anti-moustique ou crème solaire, afin de respecter la biodiversité délicate du lieu. Nous voilà donc partis pour 4 jours, couverts de la tête au pied afin d´éviter de finir vanille-fraise. Direction Caños Cristales. Pour y accéder, on part d’abord en pirogue avec un paysage ressemblant presque à l’Amazonie. On admire sur le chemin des oiseaux, des singes, des iguanes et j’en passe. Puis on arrive à l’entrée du site pour commencer nos 18 km de marche. 18 km mais 18 km de bonheur, de « whaou !» à répétition. La végétation autour de la rivière est basse et composée de plantes qui s’enflamment spontanément. Si, si, vous avez bien lu. La nature est vraiment surprenante ! |
Et la rivière, que dire… magique, les couleurs sont intenses, rouges, roses. C’est magnifique, la couleur rouge de la rivière est incroyable. Je ne peux m’arrêter de prendre des photos. Des pauses baignades bien méritées rythment la marche. Le soleil est présent, et les couleurs sont de plus en plus intenses à son couchant. |
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Le crabe aux pinces d’or (toute traversée du désert implique une serviette sur la tête)
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Le soleil, qui nous permet d’admirer les couleurs, m’oblige à me transformer en dromadaire avec ma serviette sur la tête (d’après mes clients). Heureusement, le ridicule ne tue pas parce que là, ma serviette c’est un peu comme le chargeur de mon téléphone, la télécommande de la télé, mon briquet, mes clefs, mon passeport, mon doudou. Bref, c’est vital ! |
L’oreille café – oups ma langue a fourché
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Dans une autre partie du parc, on peut voir du vert, du jaune. La rivière est plus grande, l’herbe est plus verte (!). Bref, notre mot préféré est définitivement « whaou! ». On mange dans la seule “maison” habitée du parc et on a même droit à un café avec de la panela mais, bon, on évite une pluie diluvienne de 10 minutes. Donc, on le boit en souriant ! Pour vous expliquer : boire un café panela c’est comme boire un Postobon, boire une agua panela, manger une cocoda. Allez, ne faites pas ceux qui ne comprennent pas ! |
L’île noire (ou pas)
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Puis c’est le retour vers Villavicencio et enfin Bogota. Métro, boulot, dodo. Ah ah, non je rigole, je suis en Colombie, cela ne s’applique pas ici (oui, vous avez le droit de me détester). Mais que voulez-vous que je vous dise : venez visiter ma Colombie, notre Colombie et vous aussi vous pourrez dire « whaou ! » à chaque seconde (on a presque le nouveau slogan de Terra Colombia, vous ne trouvez pas ?!?). |
Contactez Laura pour en savoir plus sur son voyage de reco en Colombie et consultez notre circuit spécial Caño Cristales !