Vélo à Soweto
Nous sommes le 16 juin 2006.
Il y a 30 ans jour pour jour, le township de Soweto (au sud-ouest de Johannesburg) était le théâtre d’une manifestation d’une rare violence.
Ce jour là, des milliers de manifestants protestèrent contre la décision du gouvernement d’imposer l’afrikaans comme langue obligatoire pour l’enseignement de certaines matières à l’école.
La manifestation fut réprimée sévèrement par la police sud-africaine qui tira sur la foule, provoquant la mort de plusieurs centaines de manifestants.
Une photo en noir et blanc avait alors fait le tour du monde, celle d’Hector Pieterson, jeune étudiant agonisant porté à bout de bras par son camarade Mbuyisa Makhubu.
En 30 ans, la photo numérique a remplacé la photo en noir et blanc. Mais ce cliché reste dans les mémoires des Sud-Africains comme un symbole de la lutte contre le régime de l’Apartheid et de la prise de conscience par la communauté internationale de la violence du régime. Le 16 juin est maintenant le « Youth Day », le Jour de la Jeunesse en Afrique du Sud.
Ce matin là, j’enfourche un vélo tandem de fabrication locale, et pars avec mon ami Lebo pour une visite en 2×2 (2 roues et 2 guidons) du township de Soweto. En ce jour de commémoration de la révolte de 1976, nous nous mêlons au cortège qui suit la route empruntée par les manifestants trente ans plus tôt. Plusieurs générations de Sud-Africains sont réunies, les étudiants portent l’uniforme de leur école et les chants de commémoration sont entonnés avec ferveur.
Nous sommes en mai 2013. Cela fait 6 ans que je ne suis pas retourné à Soweto et je m’apprête à retrouver mon ami Lebo. Ses tours de Soweto à vélo ont du succès. Il compte maintenant une « flotte » de 70 vélos et deux « tuk tuk » importés d’Inde au lieu du tandem et des quatre VTT de 2006. La Coupe du Monde de football 2010 est passée par là. Cette année là il n’était pas rare de voir Lebo dans des documentaires de chaines de télévision européennes !
Nous partons sur les routes du township en tuk tuk jusqu’au mémorial et musée Hector Pieterson qui retrace l’histoire du soulèvement de 1976.
Nous empruntons Vilakazi Street, la rue des 2 Prix Nobel de la Paix, où vécurent Nelson Mandela et l’archevêque Desmond Tutu.
Nous finissons la journée autour d’un billard dans un « shebeen », établissement clandestin à l’époque de l’Apartheid (à une époque où l’accès aux bars était interdit aux habitants des townships).
Poney au Lesotho
Je quitte Johannesburg et Soweto pour le petit royaume du Lesotho, enclavé au cœur de l’Afrique du Sud.
Avis aux amateurs de paysages montagneux, le Lesotho est un fabuleux pays à explorer, hors des sentiers battus. On pourrait très bien s’y retrouver après avoir utilisé une machine à remonter le temps programmée pour un saut un siècle en arrière.
J’emprunte une route qui rejoint la vallée de Malealea, annoncée par un panneau: “Faites une pause et regardez face à vous la porte d’entrée au paradis”.
Je teste la station météo locale, la pierre est chaude… il va faire beau. C’est parti pour deux jours dans la campagne du Lesotho avec le moyen de locomotion n°1 du pays : le cheval Basotho… que j’appellerais plutôt un poney !
Mon nouveau compagnon court sur pattes est habitué aux terrains abrupts et se fraye un chemin à flanc de montagne jusqu’aux chutes d’eau de Botsoela.
Je suis accompagné par mon guide local qui porte l’habit traditionnel des Basothos : les bottes et la couverture !
Arrivée au village où je partage un repas avec les habitants.
Après le diner, les Basothos se réunissent autour du chef du village et pour se réchauffer (les températures sont fraiches dans les montagnes du Lesotho), ils allument un feu dans la hutte. Très rapidement, on ne distingue plus rien tellement il y a de fumée. C’est le bon moment pour se reposer avant le retour à dos de poney le lendemain et rejoindre ma chambre que voici:
Les Choristes en Afrique du Sud
Il est temps de quitter les hauteurs du Lesotho et revenir en Afrique du Sud. Départ pour Champagne Castle, une vallée de la région montagneuse du Drakensberg. Hormis le trekking, mon séjour dans cette vallée a une raison bien précise, je souhaite enfin assister à un concert de la chorale Drakensberg Boys Choir. Cette chorale d’une centaine de jeunes garçons de l’école de Winterton, petit village niché au pied des montagnes du Drakensberg, est très réputée. Elle a donné de nombreuses représentations dans le monde entier et se produit tous les mercredis au sein de l’auditorium de l’école.
J’arrive donc ce jour là dans la Champagne Valley et j’en profite pour visiter deux hôtels: Wits End et Inkunzi Cave. Ce dernier, tenu par Estelle et Steve Bull, possède trois chambres très originales creusées dans la roche par Steve. Son idée pour la conception des chambres était de s’inspirer des caves du Drakensberg où l’on trouve de l’art rupestre des Bushmen, un peuple indigène de chasseurs-cueilleurs d’Afrique australe.
Je vous propose de faire une visite virtuelle des deux chambres Inkunzi Cave et Zulu Hut<
En fin d’après-midi, je rejoins l’auditorium de la chorale Drakensberg Boys Choir et assiste au concert en compagnie de 600 chanceux spectateurs. Une chorale de jeunes filles de Prague est également invitée à y participer.
Il est interdit de prendre des photos ou de faire une vidéo mais j’ai trouvé sur internet une version de Shosholoza, un des chants traditionnels sud-africains les plus populaires, interprétée par la chorale.
Contactez Terra South Africa pour plus d’infos sur ce séjour.
Visualisez ce voyage de reconnaissance en Afrique du Sud et au Lesotho à l’aide de la carte ci-dessous :
Les Choristes en Afrique du Sud
Il est temps de quitter les hauteurs du Lesotho et revenir en Afrique du Sud. Départ pour Champagne Castle, une vallée de la région montagneuse du Drakensberg. Hormis le trekking, mon séjour dans cette vallée a une raison bien précise, je souhaite enfin assister à un concert de la chorale Drakensberg Boys Choir. Cette chorale d’une centaine de jeunes garçons de l’école de Winterton, petit village niché au pied des montagnes du Drakensberg, est très réputée. Elle a donné de nombreuses représentations dans le monde entier et se produit tous les mercredis au sein de l’auditorium de l’école.
J’arrive donc ce jour là dans la Champagne Valley et j’en profite pour visiter deux hôtels: Wits End et Inkunzi Cave. Ce dernier, tenu par Estelle et Steve Bull, possède trois chambres très originales creusées dans la roche par Steve. Son idée pour la conception des chambres était de s’inspirer des caves du Drakensberg où l’on trouve de l’art rupestre des Bushmen, un peuple indigène de chasseurs-cueilleurs d’Afrique australe.
Je vous propose de faire une visite virtuelle des deux chambres Inkunzi Cave et Zulu Hut
En fin d’après-midi, je rejoins l’auditorium de la chorale Drakensberg Boys Choir et assiste au concert en compagnie de 600 chanceux spectateurs. Une chorale de jeunes filles de Prague est également invitée à y participer.
Il est interdit de prendre des photos ou de faire une vidéo mais j’ai trouvé sur internet une version de Shosholoza, un des chants traditionnels sud-africains les plus populaires, interprétée par la chorale.
Contactez Terra South Africa pour plus d’infos sur ce séjour.
Visualisez ce voyage de reconnaissance en Afrique du Sud et au Lesotho à l’aide de la carte ci-dessous :